80% de la production d’Abaca est utilisée pour la patte à papier et 20 % pour le textile.
Triée en cinq niveaux de qualités (du plus fin au plus épais), les fibres sont nouées à la main pour obtenir des écheveaux. Chaque pièce est tissée manuellement sur des métiers traditionnels en bois ou métal.
Les variations de couleurs de l’abaca dans le tissage sont inhérentes aux saisons et lieux de récolte de la fibre. Ces variations donnent à chaque métrage son côté unique et exceptionnel.
Ce savoir faire ancestral Philippin de tressage filé et tissé main en fibres végétales revisité par des designers français favorise une grande créativité pour réaliser des stores, des parois japonaises ou du revêtement mural.
L’Abaca se mélange avec beaucoup d’autres matières, tels que le fil de pêche, le cuir, le plastique, et permet de réaliser des tissus très créatifs et innovants.
L’utilisation de l’Abaca respecte également le souci de travailler avec des fibres naturelles et contribuer à la protection de la planète.
Il n’y a pas de déforestation, le bananier n’est pas arraché, on coupe le tronc à 40 cm du sol et la plante repousse en deux ans. Les arbres sont dispersés dans toute la nature et ne sont pas plantés selon le mode de production intensive.